L’employeur est tenu à une obligation de sécurité et santé au travail, qui lui impose de mettre en place des moyens de protection des salariés, et de prévention du risque professionnel. Or selon l’article L.5424-8 du Code du travail : «  Sont considérées comme intempéries, les conditions atmosphériques et les inondations lorsqu’elles rendent dangereux ou impossible l’accomplissement du travail eu égard soit à la santé ou à la sécurité des salariés, soit à la nature ou à la technique du travail à accomplir. « 

En l’occurrence les fortes chaleur ou le rayonnement solaire extrême, sont qualifiés d’intempérie au sens de ce texte. Il est donc nécessaire par exemple de décaler les horaires de travail hors du milieu de journée pour des travaux en extérieur, ou encore de prévoir des zones climatisées dans les locaux professionnels, ou de différer certains chantiers à l’automne etc.

La responsabilité de l’entreprise est en jeu sur ce point (accident du travail, exécution déloyale du contrat de travail, négligence fautive etc.), et le risque financier peut être lourd ; la responsabilité pénale de l’employeur pourrait même, le cas échéant, être engagée. L’Administration publie une information adequat sur le sujet.

Pour en savoir plus :

https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques-pour-la-sante-au-travail/article/chaleur-et-canicule-au-travail-les-precautions-a-prendre
https://travail-emploi.gouv.fr/sante-au-travail/prevention-des-risques-pour-la-sante-au-travail/article/chaleur-et-canicule-au-travail-les-precautions-a-prendre